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L'être humain est le plus complexe des animaux que cette terre ait vu naître. Non le plus rapide, ni le plus féroce, mais celui qui a le mieux su s'adapter aux variations de l'environnement. Nous vivons actuellement sur une terre créée par, et surtout pour l'Homme, et presque tout ce qui est, est artificiel. Les plantes, les animaux, le sol sur lequel on marche tous les jours, les murs qui nous abritent. Nous avons tout construit à notre image.
Ce qui fait de nous des êtres si complexes, si "évolués", est notre capacité de raisonnement. Nous avons créé un langage, nous permettant de poser des mots afin de nous représenter des idées. Une fois l'humain débarrassé des nombreuses contraintes que représente la survie, il s'est demandé pourquoi il était sur terre. La croyance ne pouvant s'associer à la science, car jugée fondamentalement opposée, ces deux branches de la connaissance de l'univers ne se rencontrent pas dans l'esprit général, pourtant, ces deux branches sont très proches, dans une certaine mesure. Les découvertes de la croyance, à l'instar de celles de la science, proviennent de notre perception du monde. De la même façon qu'un mathématicien calculera des données qu'il aura vues et analysées, un médecin alternatif pourra, à l'aide de ses ressentis, analyser une blessure dans le corps de son patient. Aussi, le scientifique aura besoin de preuve pour croire à une idée, un concept. Mais imaginons une seconde qu'une expérience, pour être menée à bien nécessite la foi. Que fera le scientifique pour prouver que cette expérience apporte une réponse concluante? dans 99% des cas, il invoquera l'effet Barnum, le placebo, ainsi que le rasoir d'Ockham. Ainsi, nous possédons certains symptômes parce que nous croyons à ceux-ci, et comme l'hypothèse la plus simple est à préférer, la spiritualité est à écarter, car elle remettrait beaucoup trop de choses en cause. Néanmoins, la spiritualité fonctionne un peu de la même façon. En effet, lorsqu'un cartomancien tire les cartes, le résultat est concluant de façon assez systématique, si le praticien croit en son art. Ces deux domaines sont complémentaires, ils vont ensemble et si l'on retire l'un d'eux il nous est tout bonnement impossible de comprendre notre fonctionnement, ainsi que celui du monde dans lequel on vit.
3 commentaires -
Le fou sacré ne suit pas les règles et conventions. C'est un grand rebelle qui n'a pas peur de penser, d'agir ou de faire différemment. Il a confiance en lui, ne portera jamais de masque et remettra en question autant de fois que cela lui sera nécessaire les principes de la société qu'il jugera absurdes. "Je suis fou? je sais, et je le suis pleinement!" est sa phrase fétiche. Cette carte de l'oracle des rebelles sacrées m'inspire énormément, car elle permet un travail énorme de remise en question de notre environnement sociétal du 21è siècle. Notre éducation est pleine de conventions sociales implicites que nous suivons, sans même savoir les reconnaître ni les expliciter. La question que je me suis posé en réfléchissant autour de ce sujet est: qui serions nous, en tant qu'individu, si nous décortiquions toutes ces règles, afin de les bannir, du moins celles que nous n'aimons pas, jusqu'à arriver à agir entièrement comme nous le désirons? Serions-nous perdus et sans repères, ou serions-nous beaucoup plus heureux de pouvoir dire et faire ce que l'on veut sans limite, sans peur du jugement, et sans besoin constant de cacher une part de nous, dénigrée par la société?
Voici un exemple de réflexion que je proposerai sur ce blog. Le fou sacré que je suis ne peut pas prédire avec précision ce que deviendra ce lieu. Je laisserai parler mon cœur, et je n'ai nul doute que le résultat sera grandiose. Je pense aussi créer une rubrique sur mes connaissances spirituelles.
N'oubliez jamais, nous sommes tous des fous sacrés!
bien à vous, Kelly
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